Le jeune Héritier fait son entrée [LIBRE]

Klaus :

Je me redressa en souriant.

"T'es plutôt sympa en fait ♥ Tu m'as réconforté ! C'est décidé, j'accepte de te faire l'honneur d'être ton ami !"

Shaylee :

C'est reparti...

"Je ne suis pas honorée d'être ton amie, communiquer avec les autres est une chose normale sur Terre."

Je lui souris gentiment.

Klaus :

Elle n'est pas honorée ? Je ne comprend pas vraiment. Je suis génial non ? Alors elle devrait sauter au plafond !

"Ah ? Euh j'ai pas tout compris mais bon ..."

Shaylee :

Ou ce type était réellement narcissique? 

"Puis, je n'ai jamais insisté pour être ton amie. Mais je veux bien l'être."

*joli sourire*

Klaus :

Je me disais aussi, elle est juste timide et n'ose pas avoué qu'elle est honorée, c'est plus vraisemblable.

"Je vois, alors c'est décidé. Mais j'y pense je ne connais même pas ton prénom !"

Je lui souris également. 

Shaylee :

J'aurais bien aimé lui dire qu'on ne devenait pas amis comme ça sur un coup de tête ou une décision, mais il avait l'air d'être vraiment seul.

"Je suis Shaylee Vassiliev. Et toi ?"

Klaus :

"Je m'appele Klaus VanDerApfel" 

Mon sourire s'agrandit alors que je prononçais mon nom, j'ai toujours trouvé qu'il était classe alors j'aimais bien le dire. Je regardais donc cette "Shaylee" en souriant, son prénom n'était pas très commun, tout du moins dans mon allemagne natale, jamais je ne l'avais entendu. 

Shaylee :

Je lui rendis son sourire.

"Tu viens d'Allemagne ?"

Pour mon compte, j'avais vécu en France jusqu'ici, même si mon nom de famille indiquait mes origines russes.

Klaus :

"Oui, ça s'entend un peu non ? On me dit souvent que j'ai un peu l'accent."

Je n'étais pas très content de se fait, il faut dire que l'accent allemand n'était pas le plus "sexy" au monde. 

Shaylee :

Je souris.

"Du moment que tu ne parles pas comme Adolf Hitler, ça te va bien."

J'avais de la chance d'habiter dans la frontière entre Monaco et la France, dans un grand château avec des champs de blé et de fleurs. L'accent n'était pas très prononcé dans le village où je vivais, on descendait plus souvent des Monégasques sur l'accent.